Faut-il de la lucidité pour innover ?
La lucidité c’est être conscient des décalages qui séparent les réalités de nos perceptions, parfois illusions, fantasmes ou interprétations. L’important n’est plus alors, ce que je fais mais la façon dont les autres perçoivent ce que je fais et que je veux leur vendre. C’est aussi ce réalisme qui nous permettra d’être et de rester en tête sans jamais être en difficulté.
La lucidité ne s’oppose pas à l’innovation, elle la complète.
Il faut oser pour gagner, sans mettre l’essentiel en péril ; il faut aussi anticiper tout en restant actuel ; Il faut faire mieux, autrement sans se mettre en rupture des réalités du moment ; il faut faire des choix adaptés aux marchés, cohérents et compatibles avec les moyens et ressources.
La lucidité, c’est sortir des inconforts et malaises liés à nos différences de nature, de culture, de formation, de point de vue pour les considérer comme des complémentarités qu’il faudra stimuler et gérer. C’est aussi prendre en compte toutes les composantes du sujet à traiter (approche globale) parce que « La résistance d’une chaîne est égale à la résistance de son maillon le plus faible ! ».
Être lucide, c’est encore bien comprendre que c’est l’offre qui fait la demande, que la demande, trop souvent exprimée sous forme de solution, n’est que la partie émergée des besoins (la partie visible de l’iceberg) et que la confusion des deux crée l’incompréhension et provoque l’insatisfaction, la démotivation et le mépris.
Faute de l’avoir considéré tel qu’il est et s’exprime, quand un prospect vous « méprise » vous perdez beaucoup de futurs clients, parce que lui comme tous, est « contagieux ».
La lucidité, c’est encore avoir conscience que notre instinct de survie nous pousse à nous mettre en économie de ressource permanente. Une des conséquences regrettable sera de s’arrêter dés que deux ou trois explications intelligentes et non contestables seront identifiées alors qu’en général elles sont bien plus nombreuses. Ce sera encore le cas quand une solution prometteuse sera imaginée, alors qu’il en faut au minimum trois pour vraiment libérer l’imaginaire.
Notre méthode viendra en renfort du travail en groupe et vous aidera à discerner entre le perçu et le réel, le demandé et l’attendu, le possible et l’acceptable pour échapper aux amalgames et à la confusion des sens et des genres.