Conduire l'innovation

Publié le par Bernard Veys

L’obligation d’aller vite et de sortir de l’existant exige une grande vigilance et du discernement.
En effet, il faut bien être conscient du décalage parfois important qui existe entre ce que l’on fait et la façon dont cela est perçu, entre la qualité produite et la valeur perçue, entre facilité et temps passé, … entre l’être et le paraître. En conséquence, il n’y a que ce qui est perçu qui mérite d’être géré puisque c’est ce perçu qui est facteur déclenchant du jugement et donc de l’acte d’adhésion et d’achat.

Pour être précis, juste, il nous faut rester concentré sur l’essentiel et le pertinent : on ne peut confondre  les usages et besoins (ce qu’en fait l’usager), les fonctions (ce que fait le produit ou service) et les moyens.

Notre culture descriptive nous pousse à nous exprimer spontanément par des solutions (je veux une voiture), moins par fonctions (transporter, …) et très rarement par besoin (se rendre à, accompagner, …).

Il faudra donc bien séparer chaque famille de mots (voir BBFM ®), pour ne pas confondre contradiction et complémentarité (le « et » et le « ou »).

Une confusion existe également entre la hiérarchie ou l’importance relative des choses (ce qui est important pour lui), et la chronologie d’utilisation (dans quel ordre fait-il usage de …).

Il nous faudra également discerner dans l’espace-temps, ce qui est du passé (sur lequel il est impossible de revenir) et le futur pour lequel tout est possible, c’est une des autorisations qui conduisent au lâcher prise.

Il nous faudra aussi discerner entre la hiérarchie et le pouvoir qui ne sont  pas l’autorité.

L’intelligence et la créativité appartiennent aux deux sexes, à tous les âges, à tous les niveaux scolaires ou universitaires, à toutes les couleurs de peau, à toutes les cultures, à toutes les expériences, à toutes les langues, à toutes les origines géographique ou zodiacale, ….

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